Bienvenue sur la partie blog de mon site !
Je vous y parle un peu de moi, de mes formations, des nouveautés, de ce qui me passionne ! N’hésitez pas à commenter, poser des questions afin d’échanger sur l’un ou l’autre sujet. Bonne lecture !
De l’aide sociale aux soins/massages femmes/enfants/bébés.
Passionnée depuis toujours par la petite enfance, je pouponnais déjà très jeune les bébés de mes grandes cousines. En fin d’humanités générales, j’hésitais entre les études d’assistante sociale et d’autres études en langues. J’ai opté pour les études sociales et effectué la majorité de mes stages dans le domaine adulte, principalement, celui des sans-abris. Toujours un peu hésitante à propos des langues étrangères, j’ai poursuivi par deux années de langues et gestion. J’ai ensuite commencé ma vie professionnelle par deux contrats de travail intérimaires dans des sociétés commerciales, l’une dans une toute grande entreprise, l’autre une toute petite. Ni l’une, ni l’autre ne m’ont épanoui. J’ai alors commencé à postuler dans mon premier domaine d’études.
Travail social
Rapidement, un service social m’a contacté pour occuper un poste de secrétariat. Ma double formation avait attiré l’attention des responsables, la secrétaire ayant aussi un rôle social dans l’accueil, les communications téléphoniques, la gestion des visites… C’était un service de placement d’enfants en famille d’accueil, domaine totalement inconnu pour moi et qui m’a rapidement passionné. Après le remplacement en secrétariat, une série de congés de maternité dans l’équipe sociale m’a permis ensuite d’intégrer celle-ci avant d’y avoir ma place lorsque la responsable a pris sa pension et libéré un temps de travail.
J’étais à ce moment au début de ma vie de couple (1993) et fondais une famille qui s’est élargie puisqu’en 1999, j’avais quatre enfants dont des jumeaux pour terminer. Déjà à temps partiel, je désirais vraiment me consacrer à mes enfants. J’ai opté durant trois ans pour une pause-carrière, période qui me laisse encore aujourd’hui un sentiment profond de plénitude et d’épanouissement. J’ai ensuite repris mon travail à mi-temps.
Une période de transition
En 2015, je cherchais un complément de travail et toujours autant attirée par le petite enfance, c’est naturellement que j’ai entamé une formation pour apprendre aux parents à masser leur bébé. C’est aujourd’hui, après coup, que je m’aperçois que ces liens parents-enfants tellement blessés et malmenés et qui me confrontaient souvent à trop d’impuissance dans mon travail d’assistante sociale, m’ont amené à me diriger vers une activité davantage de prévention pour favoriser l’établissement d’un lien de qualité entre le bébé et ses parents.
J’ai d’ailleurs enchaîné rapidement une formation en massage prénatal revenant plus en amont encore aux tout premiers liens, tellement essentiels déjà. Dans un premier temps, cette activité s’est d’ailleurs plus développée que les séances d’apprentissage au massage bébé.
Confrontée dans mon travail d’assistante sociale à beaucoup d’impuissance dans un système en manques de moyens, parfois dans de grandes incohérences, avec un rôle d’aide mais aussi de contrôle difficiles à concilier, je travaillais en plus au sein d’une équipe sociale en grandes difficultés relationnelles et progressivement, j’ai pris mes distances. Aujourd’hui, je sais qu’il était question de survie pour moi. Les difficultés étaient trop importantes et touchaient à l’intégrité des personnes. Or, dans un travail comme celui-là, une bonne équipe est indispensable pour tenir le coup, rester motivé et continuer à trouver du sens dans ce que l’on fait.
Une profonde reconnaissance voire admiration m’habite toujours lorsqu’on parle familles d’accueil car il faut beaucoup de générosité, d’ouverture, de stabilité et de ressources pour assumer ce rôle difficile, peu reconnu comme tel et parfois tellement malmené dans le cadre légal actuel.
La période de 2015 à 2019 fût difficile. Elle m’a amenée à quitter ce travail, une équipe en difficultés mais où personnellement, j’appréciais chacune des personnes et mettais beaucoup d’énergie pour essayer de comprendre et d’aider à plus de bienveillance, mais quitter aussi des familles et des enfants que j’avais accompagné parfois 15 ans et plus…
Une offre de massages et soins qui s’élargit
En parallèle et malgré ce contexte difficile, mon activité complémentaire s’étoffait. J’ai fait une formation pour masser moi-même les enfants, puis des formations plus courtes en massages ayurvédiques (mains, pieds, crâne et dos) pouvant se donner à tout le monde.
Lors d’une action promotionnelle l’an passé, sans vraiment de surprise, j’ai vu arriver vers moi des femmes dans les métiers de l’enseignement ou des soins (infirmières, éducatrices, aides-soignantes, assistantes sociales et psychologues). Certaines étaient en congé maladie ou en difficultés et en souffrance par rapport à leur travail, au manque de moyens ou aussi, en difficultés avec leur(s) responsable(s) ou équipe. Il va sans dire que mon propre parcours était bien présent et précieux dans l’écoute et le soutien que j’ai pu leur apporter alors par le biais du toucher.
Je termine actuellement une formation en massage tui na et écoute par le toucher. Le tui na est une branche de la médecine chinoise qui, de façon très pertinente, met en lien ce que nous vivons, nos émotions et nos organes pour comprendre et traiter globalement la personne et les soucis qu’elle rencontre que ce soit au niveau physique, émotionnel et psychologique. Il s’agit de pouvoir écouter mais aussi sentir l’être dans sa globalité et c’est passionnant ! Cela ne remplace évidemment aucune prise en charge psychologique ou médicale mais est un complément très intéressant, y compris pour les enfants qui souvent, n’ont pas encore toutes ces couches de protection de l’adulte et sont donc plus réceptifs.
Une nouvelle passion qui m’épanouit
Il y a quelques temps, une de mes filles en recherche d’orientation galérait et m’a posé la question de savoir si ce passé professionnel dans le social n’avait pas été finalement inutile et une perte de temps. La réponse est venue tout à fait spontanément et je terminerai pas là. Je pense qu’aujourd’hui, quand je pose les mains sur le ventre d’une future maman ou sur un enfant, sur une femme qui s’offre un temps de pause dans un monde qui va très vite, ce sont aussi toutes ces histoires d’enfance malmenée et blessée, toutes ces difficultés tellement nombreuses et destructrices dans le monde du travail, qui me permettent d’établir un contact conscient, bienveillant voire thérapeutique car elles sont gravées quelque part en moi, m’ont fait souvent souffrir avant d’être une ressource dans une relation d’aide toujours là aujourd’hui mais d’un autre type.